3 questions à Antoine Mariani, pionnier du trial en Balagne

Quelle différence entre le GP d'Europe de l’Île-Rousse et ce Grand-Prix de France de Calvi ?

« En 2014, c'était tout nouveau et tout était plus facile d'autant qu'il y avait bon nombre de bénévoles, ce qui est moins le cas pour cette manche française du championnat du monde à Calvi. Il a fallu se structurer différemment mais sincèrement je pense que l'on est bien armé. Nous avons conscience que nous n'avons pas droit à l'erreur. L'obligation d'un sans faute afin de donner la plus belle image de la Corse est bien présente pour nous tous ».

Quel impact sportif et économique attendre pour Calvi ?

« Sur le plan sportif, on retiendra que les meilleurs mondiaux de la discipline seront là, comme par exemple l'espagnol Toni Bou, qui compte pas moins de 34 titres mondiaux Outdoor et Indoor et bien d'autres. Le trial est une discipline spectaculaire qui attire de plus en plus de monde et, nul doute que les fans de sports mécaniques seront présents. Cette unique manche française du championnat du monde sera aussi médiatisée sur le plan régional et national mais aussi et surtout à l'international. Pour ce qui est des retombées économiques, là encore l'engouement est réel. Il n'y a qu'a voir les demandes de réservations de chambres d'hôtel et autres logement à Calvi et aux alentours qui affluent pour s’en rendre compte ».

Qu'attendez-vous de cet événement planétaire ?

« Avec le président Antoine Allegrini et l'ensemble de nos partenaires que nous remercions chaleureusement, tout est mis en œuvre pour que cette compétition sportive soit une véritable fête avec toutes les animations autour. Nous devons donner la plus belle image de Calvi, de sa microrégion et de la Corse toute entière. Que la fête soit au rendez-vous ».

Propos recueillis par Gilbert Guizol